mercredi 22 octobre 2008

Le service “Biodiversité en ville“ remplace le service “Espace Vert“ !

Le service “Biodiversité en ville“ remplace le service “Espace Vert“ !

La gestion des espaces verts en ville est un grand émetteur de CO2 et il représente beaucoup plus un danger pour notre environnement que les jolies couleurs de nos parterres veulent bien nous le faire croire.

En préambule, seuls les arbres ont un bilan carbone qui peut s’inscrire dans le principe de développement soutenable. Les plantes et fleurs annuelles ne nous apportent rien en termes de stockage de carbone pire leur production et/ou leur importation est fortement émettrice en carbone.

Préambule deux !
Beaucoup vont hurler à la lecture de ces lignes, mais on ne peut pas vanter les mérites de la nature, y courir, la parcourir à vélo ou à pied (en y allant en auto ;-)) chaque week-end et ne pas comprendre les enjeux qui se présentent à nous en termes de biodiversité et d’énergie.

Pour illustrer le propos, voici l’histoire d’une fleur en ville.
-Acte un : L’achat de la graine avec les moyens mis en œuvre pour la recherche, le choix et la commande n’est pas insignifiant et nous ne parlerons pas de l’ADN transgénique de ces graines ou de ces plants achetés.

-Après la commande de la graine ou du plant, il y a son acheminement, sa mise en pot dans un terreau sans doute lui-même acheté et acheminé d’un coin de France ou d’Europe.

-Pour qu’elle pousse plus vite, des engrais (une fois encore beaucoup d’énergie pour le produire et l’acheminer), une serre qui est chauffée et enfin l’eau pour arroser tout cela, nettoyer…

-Mais bientôt, la plante est prête ! Dépotage, rempotage ou inversement (pots en plastique, machines électriques…) et hop, elle part en camion vers sa destination.

-Pour l’accueillir, le sol a été préparé et enrichi en terreau et/ou engrais (encore de la production et de l’acheminement !).

-Ça y est, la plante est belle, la ville reçoit un prix pour son fleurissement, les élus des félicitations. Ses branches et racines stockent un peu de carbone.

-Mais il faut qu’elle reste belle ! Pour cela, il faut l’arroser très régulièrement par un système d’arrosage en “plastique“ qui souvent, on le constate, en déverse beaucoup dans les caniveaux… Mais soyons encore plus mauvaise langue, il s’agit d’eau potable !
Alors que des millions de m2 de toiture collectent des centaines de milliers de m3 d’eau de pluie pour les déverser dans les égouts, rien n’est prévu pour raccorder l’arrosage à ces m3 quasi gratuits. Il pleut par an à Orléans entre 500 à 600 litres d’eau par m2.

Malheureusement, la plante finit par mourir, enfin parfois on l’aide car il faut changer de couleur pour une fête ou simplement pour varier ! C’est alors l’arrachage et l’acheminement de cette plante jusqu’à son incinération ou au mieux à son compostage. Le carbone jusqu’alors stocké est à nouveau envoyé dans l’atmosphère que soit dans l’une ou dans l’autre solution de retraitement.

J’entends déjà : “la ville est triste et grise sans fleurs et verdure“ ou “la déprime va s’installer“ ou encore “on ne peut plus rien faire“ etc.

Si on faisait autrement en visant le confort de la ville et de ses habitants. Pour y parvenir, trois fondamentaux, faire de l’ombre, disposer du phénomène d’évapotranspiration et piéger les poussières.
L’ombre du feuillage d’été abaisse la température de la ville. L’évapotranspiration l’abaisse également et permet surtout le maintien d’une hygrométrie dont les asthmatiques savent qu’elle est primordiales à la santé. Les végétaux retiennent les poussières, l’air respiré est plus propre.

La plantation généralisée d’arbres, la transformation des grandes surfaces engazonnées (enrichie en engrais et arrosée) en prairie fleurie libre, la végétalisation des toitures etc. doivent offrir une ville différente et tout aussi agréable d’un point de vue paysagé.
Les graines et plantes implantées doivent l’être pour plusieurs années et être d’origine locale. Il en va de l’identité d’un paysage et d’une logique climatique et biologique.

Les montées en graine doivent également être privilégiées, les abeilles et autres pollinisateurs seront heureux, l’ensemencement naturel pourra trouver des conditions de réussite optimale. La récupération des graines, mais aussi le scindement, le bouturage… peuvent également être envisagés.

Les bois morts ou issus de la taille peuvent devenir des granulés pour des chaudières collectives…

Il y a bien d’autres idées, chacun de nous en met en pratique chaque jour, il faut aller plus loin.

La biodiversité va y gagner, nous aussi.

mercredi 16 avril 2008

conférence de Pierre Rabi sur la décroissance

écouter

Objecteurs de croissance n°7 - Pierre RABHI.
Pierre RABHI est fondateur de l’association Terre et Humanisme. A la fois agro-paysan, écrivain et conférencier, il conduit des actions concrètes de soutien environnemental local au niveau international depuis une quarantaine d’années. Contre le « mythe du progrès », Pierre Rabhi appelle à « l’insurrection des consciences ».
Il faut reconquérir le songe.
« le temps, ce n’est pas de l’argent, c’est de la durée humaine, un capital-vie » La croissance n’est pas la solution, elle est le problème. On peut produire biologique tant qu’on voudra, si les hommes ne changent pas,l’agriculture biologique ne changera pas grand chose.
diffusé le 6/4/2006 sur Radio Panik.
Réalisation: Hervé Brindel, Sarah Fautré.

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jeudi 13 mars 2008

10, 20, 100, 1000

Le 3 janvier 2008 un seuil symbolique a été franchi. La planète rentrait dans l’ère du baril de brut à 100 dollars. Hier, il a chatouillé les 110 dollars à New York. Les analystes savent qu’il cotera un jour plus de 300 dollars. Atteindre pareils plafonds aurait semblé cauchemardesque aux futurologues de la dernière décennie. En 1998, le baril se négociait à 10 dollars

lundi 3 mars 2008

conférence de Serge Latouche sur la décroissance

CRISE DE L’ÉCONOMIE DE CROISSANCE
Nous savons que le modèle mondialisé de croissance mû essentiellement par
toujours plus de productivité, de profit ... sans partage équitable, sans prise
en compte du bien-être des populations, ni de l’environnement naturel, n’est
plus soutenable.
Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Une croissance indéfinie en termes
de PIB n’est plus compatible avec les limites connues de la biosphère, des
ressources énergétiques fossiles.
Nous savons que cette croissance produit des inégalités, des situations de
pauvreté et de précarité accrues, chez nous comme dans les pays du Sud.
Dans ces conditions, la société de croissance ne paraît plus soutenable. Et
pourtant ! Les références à la croissance demeurent omni présentes dans la
communication : pas d’emploi, pas de richesse, pas de bien être, pas de
développement... sans croissance.

De là à penser l’avènement d’une «société de la décroissance», sereine et
conviviale : utopique ? Un doux rêve de riches ?
La question est posée. Il importe qu’elle soit débattue ... De nombreuses
initiatives citoyennes ouvrent la voie . D’autres modèles de production, de
consommation, d’aménagement de nos territoires sont possibles ... pour un
monde à remettre à l’endroit, où les droits sociaux et environnementaux,
priment sur les intérêts économiques et financiers.

Serge Latouche
Professeur émérite d’économie de l’université Paris-Sud
Collaborateur du Monde Diplomatique
Auteur de nombreux ouvrages sur le thème de la décroissance

conférence du 29 février 2008
au lycée agricole du Chesnoy à Amilly (45)


>>> écouter la conférence

vendredi 22 février 2008

UEAS

cette brochure intitulée "comment construire et vivre à peu de frais" provient de l'Université d'Écologie Appliquée et Solidaire", elle est librement reproductible et diffusable.

vendredi 15 février 2008

Extrait Alerte



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La jetée




Film La Jetée (1962) par Chris Marker

L'île aux Fleurs




film de Jorge Furtado de 1989

L'an 01




film de Jacques Doillon en 1973

samedi 26 janvier 2008